Yves Alphé : le deuil périnatal en France en 2017
Selon une étude de 2013, la France est le pays d’Europe qui a le plus haut taux de morti-natalité. La morti-natalité c’est le décès du bébé pendant la grossesse à partir de 22 semaines de grossesse jusqu’à 1 mois après la naissance. C’est environ 11,9 cas pour 1000 c’est-à-dire entre 7000 et 10 000 cas par an, ce qui peut paraître peu mais finalement est beaucoup parce que c’est un deuil qui s’il n’est pas pris en charge qui va durer sur des années, voire qui ne sera jamais fait, si tenté qu’on puisse faire un deuil (voir article Yves Alphé les étapes du deuil).
Les personnes n’arriveront pas à réinvestir leur vie privée, leur vie professionnelle si elles n’ont pas été prises en charge. 400 parents concernés ont été interrogés au cours d’une étude pour arriver à un constat assez mitigé.
En ressortent 3 ou 4 associations qui malgré le petit budget qu’elles ont font de leur mieux. Elles mettent en place de belles initiatives dans l’idée de soutenir les parents, d’une reconnaissance au niveau des pouvoirs publics, une sensibilisation du public également mais malgré tout, de nombreux témoignages de parents indiquent qu’en France la prise en charge est totalement disparate selon la région, indique Yves Alphé.
Il n’y a aucune uniformité sur la prise en charge des parents qui vivent un deuil périnatal. C’est-à-dire qu’il y a des régions où il n’y a pas d’associations. Il y a des régions où les personnes accouchent et le personnel soignant n’est pas formé souvent parce que l’hôpital n’a pas les moyens pour former son personnel. Lorsque le personnel n’est pas formé, cela veut dire que la prise en charge dès le départ est souvent mal faîte. En d’autres termes, le personnel ne va pas oser pleurer devant la personne, va avoir des paroles maladroites (« vous êtes jeunes, vous en aurez un autre »).
Le personnel de la mairie peut lui aussi être mal formé ou pas formé du tout, c’est-à-dire qu’une fois que les parents ont du faire les formalités à l’hôpital voire en mairie pour indiquer le prénom de l’enfant sur le livret de famille.
S’ils tombent sur un personnel qui n’est pas au courant qu’on peut le faire à partir de 15 semaines de grossesse, cela pose à nouveau des difficultés à s’expliquer alors qu’on est dans une grande situation de fragilité avec une forte charge émotionnelle, cela peut être le personnel de la CAF… On a donc une énorme disparité, rappelle Yves Alphé et des parents qui se retrouvent totalement démunis avec aucun interlocuteur vers qui se tourner pour obtenir de l’aide, pour obtenir du soutien. Pourquoi ? Parce que 10 000 c’est peu mais c’est quand même beaucoup.
En ressortent 3 ou 4 associations qui malgré le petit budget qu’elles ont font de leur mieux. Elles mettent en place de belles initiatives dans l’idée de soutenir les parents, d’une reconnaissance au niveau des pouvoirs publics, une sensibilisation du public également mais malgré tout, de nombreux témoignages de parents indiquent qu’en France la prise en charge est totalement disparate selon la région, indique Yves Alphé.
Il n’y a aucune uniformité sur la prise en charge des parents qui vivent un deuil périnatal. C’est-à-dire qu’il y a des régions où il n’y a pas d’associations. Il y a des régions où les personnes accouchent et le personnel soignant n’est pas formé souvent parce que l’hôpital n’a pas les moyens pour former son personnel. Lorsque le personnel n’est pas formé, cela veut dire que la prise en charge dès le départ est souvent mal faîte. En d’autres termes, le personnel ne va pas oser pleurer devant la personne, va avoir des paroles maladroites (« vous êtes jeunes, vous en aurez un autre »).
Le personnel de la mairie peut lui aussi être mal formé ou pas formé du tout, c’est-à-dire qu’une fois que les parents ont du faire les formalités à l’hôpital voire en mairie pour indiquer le prénom de l’enfant sur le livret de famille.
S’ils tombent sur un personnel qui n’est pas au courant qu’on peut le faire à partir de 15 semaines de grossesse, cela pose à nouveau des difficultés à s’expliquer alors qu’on est dans une grande situation de fragilité avec une forte charge émotionnelle, cela peut être le personnel de la CAF… On a donc une énorme disparité, rappelle Yves Alphé et des parents qui se retrouvent totalement démunis avec aucun interlocuteur vers qui se tourner pour obtenir de l’aide, pour obtenir du soutien. Pourquoi ? Parce que 10 000 c’est peu mais c’est quand même beaucoup.
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