La garantie en cas de décès : explications par Yves Alphé


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Yves Alphé vous explique brièvement le fonctionnement de la garantie en cas de décès

Pour protéger ses proches en cas de décès, il existe des contrats de prévoyance qui intègrent des garanties spécifiques. Lors de la souscription du contrat, vous pouvez désigner librement les bénéficiaires et définir à l’avance le montant du capital ou de la rente qui leur sera destinée, indique Yves Alphé. Pour fixer le montant de la cotisation, trois paramètres sont à prendre en compte.

Les 3 critères à considérer pour la garantie en cas de décès, rappels par Yves Alphé

L’âge, l’état de santé et le montant du capital ou de la rente versée sont à prendre en considération avant de souscrire à une garantie en cas de décès. Ainsi, plus le montant sera élevé, plus la cotisation sera elle aussi élevée, rappelle Yves Alphé. Il est possible de choisir deux durées de couverture : temporaire ou vie entière.

La garantie temporaire

Cette forme de garantie est limitée dans le temps, pour une durée de 20 ans par exemple. Si à l’échéance du contrat, la personne concernée est toujours en vie, la société d’assurance conserve l’ensemble des cotisations versées. On parle alors d’assurance à fonds perdus.

La garantie à vie entière

Par contre, la garantie à vie entière dure jusqu’au décès de la personne concernée ou jusqu’à la clôture du contrat. Au moment du décès, rappelle Yves Alphé, le capital ou la rente est alors versée au(x) bénéficiaire(s) désigné(s) dans le contrat. Les sommes versées sont exonérées d’impôts dans la majorité des cas. En revanche, les rentes intègrent les revenus imposables des bénéficiaires.

Le cas des exclusions

A noter, souligne Yves Alphé, que dans certains contrats, les frais d’obsèques sont aussi pris en charge. Enfin, plusieurs exclusions peuvent venir annuler le versement du capital ou de la rente au(x) bénéficiaire(s). Les exclusions concernent les modalités du décès de l’assuré. Ainsi par exemple, un contrat sera déclaré nul si le décès est provoqué par un suicide pendant la première année de souscription ou si l’assuré décède au cours d’un sport dangereux exclu au contrat.

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